Miss Congo 2014 : vingt-neuf candidates en lice pour le sacre
Le deuxième moment de cette conférence de presse a été le bilan dressé par la présidente du comité Miss Congo sur ses dix ans à la tête de cette instance dirigeante qui existe depuis dix-sept ans déjà. Elle a jugé ce bilan positif. « Nous avons fait un bon travail pendant ces dix ans et nous continuons de travailler. Certes, ce n'est pas facile, mais nous nous battons à travers ce concours de beauté à promouvoir la culture congolaise. C'est un combat. » Elle a noté également des difficultés d'ordre financier mais aussi d'ordre psychologique. En effet, il y a des parents qui pensent que ce concours est une forme de prostitution pour leurs progénitures. Certains d’entre eux ont même retiré leurs enfants lors des sélections dans les départements. Sur le plan financier, comme toujours, Pupuce Ngalla Mouetoukouenda Ibata a sollicité l'aide du gouvernement de façon à pérenniser l'organisation de ce concours. Quant au soutien du ministère de la Culture et des Arts, la présidente du comité Miss Congo reconnaît que le ministère de tutelle les soutient quelque fois, alors que le ministère des Finances fait peu de cas de cette activité qu'il juge peu importante pour le Congo. C'est ce qui explique que cette prestigieuse compétition n’est pas budgétisée jusqu’à ce jour par le gouvernement congolais. Notons que la miss Congo 2014 recevra dès demain, sa couronne des mains de Cécilia Makosso, miss Congo 2013, qui aura à ses côtés Anna Mankessy, première dauphine 2013. Bruno Okokana Légendes et crédits photo :Pupuce Ngalla Mouetoukouenda Ibata entre la Miss Congo 2013 et sa première dauphine. |