Groupe parlementaire UDPS et Alliés : Kombo Nkisi, Serge Mayamba et sept autres députés sur des chaises éjectables
Et pourtant, il est de notoriété publique que le groupe parlementaire UDPS et alliés associé à d’autres partis d’opposition ont rejeté, à travers leur déclaration commune du 31 août 2013, toute idée de participation à ce forum national. Sans doute attirés par la perspective de la formation d’un gouvernement d’union nationale et par les per diem plantureux qu’on leur faisait miroiter, les deux incriminés ont pris l’option de se démarquer de la position de leur groupe. Le chemin était du reste balisé lors de l’audience que leur avait accordée le 3 septembre Léon Kengo wa Dondo, en sa qualité de co-président du présidium des concertations nationales. Le tandem Serge Mayamba et Kombo Nkisi avait réussi à embarquer dans leur aventure sept autres députés du groupe parlementaire UDPS et alliés qui ont accepté de siéger aux concertations nationales. Depuis lors, l'épée de Damoclès plane également sur eux. Ils sont tenus à « faire usage de leur droit de défense », explique Fabien Mutomb, premier vice-président du groupe. Plus grave, le septuagénaire Kombo Nkisi, qui a conduit la délégation auprès du président du sénat, s’est permis d’engager le groupe, sans se référer à la hiérarchie, en signant la liste reprenant les noms des députés UDPS favorables aux concertations nationales. En tout cas, les chances pour les deux personnalités d’être comptés parmi les membres du groupe parlementaire UDPS et alliés sont minimes. Serge Mayamba, pour sa part, a été notifié depuis le 17 octobre de la décision de son exclusion. Celle-ci, à en croire la hiérarchie du groupe, est conforme à l’article 6 alinéa 5 du Règlement intérieur qui dispose : « La démission d’office s’opère par le constat fait par le bureau de la cessation effective de la participation aux activités du groupe parlementaire ». Alain Diasso Légendes et crédits photo :L'honorable Kombo Nkisi, premier vice-président de l'Assemblée nationale |