Évènement : Brazzaville aura bientôt son festival international du film
« L’Afrique, on le sait, organise de grands festivals. En Afrique francophone, le Fespaco, à Ouagadougou, le Festival de Carthage ; en Afrique anglophone, les manifestations notamment de l’Afrique du Sud. On le voit, c’est toute une politique qu’il conviendra de mettre en œuvre dans les années qui viennent, inscrite dans une véritable stratégie, à commencer par la réouverture de certaines salles de projection actuellement en cours... », a déclaré le ministre Bienvenu Okiémy. Un plan quinquennal en vue Pendant les cinq années qui viennent, cinq actions majeures seront entreprises. Il s’agit, entre autres: de la mise en place d’un cadre juridique adapté à nos objectifs dans le cadre de la loi n°9-2010 portant orientation de la politique culturelle au Congo. Cette démarche ira de la création d’un fonds national de soutien au cinéma et à l’audiovisuel à un accord de partenariat avec le secteur privé, sans oublier le cinéma numérique ambulant et ses unités mobiles de projections numériques ; de l’organisation de la formation et de la professionnalisation aux métiers du cinéma, avec le concours du Centre national du cinéma français et de l’université Marien-Ngouabi. Ceci, sans préjudice de la création d’une école des métiers de l’image et du son (Emis) avec l’appui du conservatoire libre du cinéma français ; de l’appui à la création et à la production des œuvres cinématographiques de qualité avec, notamment, des coproductions en relation avec les autres pays. Le ministre annonce l’organisation de prix récompensant les cinéastes congolais et la mise en place d’un programme d’adaptation au cinéma des grandes œuvres littéraires congolaises.
Bruno Okokana Légendes et crédits photo :Photo 1 : le ministre Bienvenu Okiémy
Photo 2: Claudia Haïdara Yoka au premier plan |