Environnement : cinq contrats illégaux d'exploitation forestière annulés
Dans un communiqué en février 2017, l'organisation environnementale Greenpeace avait accusé M. Bopolo d'avoir accordé en septembre 2016, "dans la plus parfaite illégalité une concession forestière," à un homme que l'organisation avait présenté comme un conseiller du président congolais Joseph Kabila et une autre concession à un député membre du parti présidentiel. Début 2016, M. Bopolo avait suscité l'émoi de plusieurs ONG de défense de l'environnement en déclarant que la RDC envisageait de mettre fin au moratoire de 2002. Il avait justifié cette option par l'intérêt financier pour le Congo de tirer des revenus de ses forêts afin de faire à l'effondrement de ses recettes fiscales liées à l'exportation des minerais. La RDC abrite plus de 60% des denses forêts du Bassin du Congo, deuxième massif forestier de la planète après l'Amazonie. Le pays possède ainsi la deuxième forêt primaire de la planète (86 millions d'hectares). AFP Légendes et crédits photo :Exploitation d'un site forestier |