Entrepreneuriat juvénile : « le CNJ a su mener son plaidoyer », estime Armel Maouakany
Armel Maouakany (A M) : Depuis que le CNJ-Congo a été mis en place, nous avons déjà remporté des victoires. Il y a de nos jours, des jeunes qui ont bénéficié du soutien du gouvernement par l’entremise du ministère de la Jeunesse et de l’éducation civique, notamment des subventions au niveau de l’entrepreneuriat juvénile. Ces jeunes sont devenus aujourd’hui des promoteurs d’entreprises parce que le CNJ a su mener son plaidoyer. Il faut aussi reconnaitre qu’avec la nouvelle République qui sera promulguée incessamment, le CNJ s’est battu pour que l’âge d’accession au pouvoir soit revu à la baisse à 30 ans et celui de la députation à 18 ans. De même, dans la nouvelle Constitution, le CNJ devient un organe consultatif, ce sont des combats qu’il faut quand même saluer parce que, sans le plaidoyer du CNJ, je crois que, les jeunes devraient toujours rester en arrière-plan. LDB : Au regard des violences qui ont émaillé la période post-référendum, nous avons l’impression que le code de bonne conduite des jeunes que le ministère a élaboré avec le CNJ n’avait pas été bien compris ? A M : Vous savez que, ce que nous avons observé pendant la campagne référendaire, ce n’est pas seulement un problème pour lequel le CNJ devrait répondre mais aussi certains membres des partis politiques. Vous savez aussi bien que nous, que ces jeunes qui ont posé des actes de vandalisme, ont répondu justement aux instructions de leurs leaders. Je crois que le CNJ est en train de voir comment élaborer des stratégies afin de descendre dans les arrondissements pour discuter avec les jeunes parce qu’il faut retenir que la mission de la jeunesse n'est pas de suivre les partis politiques qui les incitent à la violence.
Parfait Wilfried Douniama Légendes et crédits photo :Armel Maouakany répondant aux questions des journalistes ; crédit photo Adiac
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