Énergie : les acteurs du secteur de l’eau reprécisent leurs responsabilités
« L’amélioration du plan institutionnel et organisationnel des ressources humaines, matérielles et logistiques, constitue le socle indispensable à la mise en œuvre d’un cadre stratégique cohérent au développement », a indiqué l’ingénieur principal chargé du projet Électricité, eau et développement urbain de la BM, Mahime Diop, au nom de la représentante de cette institution au Congo. Il a, par ailleurs, assuré d’accompagner le Congo dans ce travail. « Nous avons la plaisir d’accompagner les acteurs du secteur dans cet exercice qui a le mérite de préciser à chacune des parties prenantes sa contribution au développement du secteur et les moyens d’y parvenir », a poursuivi Mahime Diop. Ces chantiers de réformes qui s’inscrivent dans le processus de modernisation du service public, seraient incomplets si une attention particulière n’était pas accordée aux structures spécialisées dans l’adduction d’eau potable, ainsi qu'à la gestion intégrée des ressources en eau et l’assainissement. Rappelons que le Congo dispose d’abondantes ressources en eau renouvelables, estimées à 1.580 milliards de m3 par an, soit une disponibilité annuelle de 440.000 m3 d’eau par habitant. Malgré cet atout naturel, le niveau de couverture reste faible sur l’ensemble du territoire national. Ce paradoxe serait lié notamment à l’absence d’une stratégie sous-sectorielle ainsi qu’aux faiblesses liées à l’investissement et aux performances de l’opérateur public. Les critères de compétence et de durée de mandat des institutions ainsi que leur opérationnalisation, sont également à revoir. Lopelle Mboussa Gassia Légendes et crédits photo :Le directeur de cabinet du ministre de l’Énergie et de l’Hydraulique, Georges Adzama (au centre), préside la cérémonie d'ouverture de l'atelier. |