Élections locales : les différents acteurs satisfaits des formations
En effet, les élections étant conçues comme le moyen par lequel les citoyens désignent leurs gouvernants dans un régime démocratique, il importe que les acteurs qui conduisent les processus électoraux aient les capacités requises pour les mener à bonne fin. C’est dans ce cadre que depuis 2011, le gouvernement congolais a mis en œuvre un projet de renforcement des capacités des acteurs étatiques et non étatiques des processus électoraux au Congo. Un des volets de celui-ci concerne la formation, notamment la formation des femmes candidates aux élections, dans la perspective de la parité femmes/hommes en matière d’accès aux fonctions électives ; la formation des moniteurs des médias pour animer l’unité de monitoring des médias créée dans le cadre du projet au sein du Conseil supérieur de la liberté de communication ainsi que la formation des observateurs locaux des élections. Ainsi, les trois catégories d’acteurs ayant bénéficié des formations relèvent, selon leur appartenance, des trois principaux groupes d’intérêt de la démocratie que sont la société civile, les médias et les partis politiques. Ceci montre à suffisance l’ambition de la démocratie congolaise d’être consensuelle. Une approche que partagent les partenaires techniques et financiers du Congo, au point de ne ménager aucun effort pour apporter leur appui au gouvernement dans ce sens. La cérémonie de clôture de ces formations a été placée sous les auspices du ministre de la Communication, Bienvenu Okiemy. Dans son discours, il a invité les apprenants à mettre en pratique les enseignements reçus au cours de ces différentes formations, pour aider le Congo à consolider son processus démocratique. Il a, par ailleurs, loué l’apport multiforme du Pnud dans le cadre du projet d’appui aux acteurs étatiques et non étatiques dans le processus électoral au Congo.
Roger Ngombé Légendes et crédits photo :Les participants à la cérémonie de clôture |