DGM : l’opposant Vital Kamerhe serait interdit de sortir du pays
Dans la lettre adressée à Martin Kobler, l’UNC a adjoint le fac-similé d’un document portant l’entête de la Direction générale de migration (DGM) daté du 6 janvier dans lequel la mesure susdite était clairement explicitée. À la majorité, on évoque « une sorte de syndrome de victimisation » souvent utilisé par certains acteurs de l’opposition pour se remettre politiquement en selle en cherchant à se faire parler d’eux. En réaction à cette affaire qui a défrayé la chronique tout le week-end dernier, le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, précise qu’il n’y a jamais eu de lettre interdisant à Vital Kamerhe de circuler librement dans le pays. Ses convictions, a-t-il déclaré, se basent sur les renseignements fournis par les services de la DGM et du ministère de l’Intérieur. Et pour confondre tous ceux qui prêteraient foi à ce qu’il qualifie de « mauvaise farce », il a indiqué que l’intéressé « n’a même pas tenté de quitter le pays pour qu’on puisse parler d’une tentative avortée par cette interdiction ». Et le porte-parole du gouvernement d’ajouter : « Tout cela est un coup monté pour que les médias parlent de quelqu’un que peut-être l’opinion commençait à oublier ». De toute évidence, il a tenu à rassurer que des enquêtes seront menées pour identifier ceux qui sont derrière ce gros mensonge venu gratuitement envenimer le climat politique à un moment où des efforts sont consentis pour rétablir la paix sociale. Alain Diasso Légendes et crédits photo :Vital Kamerhe |