Les Dépêches de Brazzaville



Crimes économiques : cinq pays africains touchés par la criminalité économique, selon PwC


L’Afrique du Sud est le pays le plus touché par ce genre de criminalité, selon cette enquête biennale intitulée « Global Economic Crime and Fraud Survey 2018 ».

L’étude qui s’est basée sur un sondage effectué auprès de 7 200 dirigeants d’entreprises dans 123 pays, montre que 77% des patrons sud-africains ont déclaré que leurs entreprises ont été victimes de crimes économiques au cours des deux dernières années.

Ce taux s’est élevé à 75% au Kenya, qui occupe le deuxième rang mondial des pays où les délits économiques, constituent une grande préoccupation, devant la France, où 71% des entreprises ont été victimes de la criminalité économique.

La Russie et l’Ouganda occupent la quatrième place, avec 66% des chefs d’entreprises qui déclarent avoir fait face à des crimes économiques, devant la Zambie (65%), la Belgique (65%), la Chine (63%) et le Mexique (58%). La Tanzanie ferme, quant à elle, le Top 10 mondial avec un taux de 57%.

A l’échelle mondiale, 49% des patrons sondés dans le cadre de l’édition 2018 de l’étude, précisent que leurs entreprises ont été victimes de crimes ou de fraudes économiques contre 36% en 2016.

D’après PwC, cette hausse pourrait s’expliquer par une attention plus importante à cette problématique plutôt que par une forte croissance des délits commis. La hausse concerne toutes les régions.

En Afrique, 62% des patrons interrogés ont déclaré que leurs entreprises ont été touchées par la criminalité économique contre 57% en 2016. Ce taux a atteint 46% en Asie, 47% en Europe de l’Est, 53% en Amérique Latine, 35% au Moyen-Orient, 54% en Amérique du Nord et 45% en Europe occidentale.

Le détournement d’actifs est le crime économique le plus commis à l’échelle mondiale (45%), devant la cybercriminalité (31%) et les fraudes commises par les consommateurs (21%).


Yvette Reine Nzaba