Coopération culturelle : Brazzaville a célébré le 10è anniversaire de l’institut chinois Confucius
Depuis lors, des élèves et étudiants congolais s’intéressent à l’apprentissage de la langue chinoise et à la connaissance de la culture de la Chine, a indiqué le directeur congolais de l’institut Confucius de l’université Marien-Ngouabi de Brazzaville, Yvon Pierre Ndongo Ibara. Cet institut, il sied de le dire, offre plusieurs opportunités de formation aux apprenants qui sont constitués essentiellement d'élèves et étudiants. Il permet à ces apprenants de bénéficier de bourses en vue de l’obtention de la licence et du master chinois en langue étrangère ; de bourses de formation en langue chinoise allant de 6 mois à une année et aux plus jeunes d’entre eux de bénéficier d’un autre voyage en Chine dans le cadre des campings d’été. Par ailleurs, tous ses apprenants participent aux tests internationaux oraux et écrits de la langue chinoise.
Armand Moyikoua, recteur de l’université Marien-Ngouabi, pense que la création de cet institut au sein de son établissement répond aux besoins des élèves et étudiants congolais de mieux connaître la langue et la culture chinoises. Car, à travers cet institut, l’université Marien-Ngouabi a noué des relations très fructueuses avec l’université de Jinan de la province de Shandong en Chine. Et le partenariat entre les deux établissements universitaires, a permis la réalisation d’échanges d’enseignants et d’étudiants. Il ouvre en outre des perspectives intéressantes de coopération interuniversitaire. À titre d’illustration, grâce à ce partenariat, l’institut supérieur d’éducation physique et sportive (Iseps) de l’université Marien-Ngouabi, accueillera en octobre prochain, un enseignant chinois de gymnastique ; domaine dans lequel, le Congo a encore beaucoup de faiblesses. Présent à la cérémonie, l’ambassadeur de Chine en République du Congo, Guan Jian, a souligné que la création d’un institut Confucius en République du Congo était un souhait partagé entre les deux gouvernements depuis de longues dates par rapport à l’excellence des relations qui unissent les deux États dans tous les domaines. Pour Guan Jian, maîtriser une langue étrangère c’est, s’équiper d’un outil efficace. Connaître la culture d’un autre pays c’est avoir un laisser-passer spécial en main. D’où est-t-il convaincu que, la passion des apprenants et leurs efforts vont les faire remporter une belle récolte dans le futur. Bruno Okokana Légendes et crédits photo :Photo 1 : Les élèves et étudiants participants au concours de calligraphie
Photo 2 : Les lauréats
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