Conservation de la biodiversité : le secteur de la recherche sensibilisé au protocole de Nagoya
« Nous avons regroupé tous ces chercheurs enseignants pour échanger sur leur apport dans le cadre de la mise en œuvre de cet accord ayant une dimension sociale, commerciale et scientifique », a expliqué le point focal du protocole de Nagoya, Madzou Moukili, avant de souligner que les instituts de la recherche ont été identifiés comme l’un des acteurs principaux dans la mise en œuvre dudit protocole. La recherche contribuerait à garantir la confiance entre les fournisseurs et les utilisateurs, à promouvoir la coopération entre les chercheurs nationaux avec ceux de l’étranger, a relevé le directeur de cabinet du ministre de l’Economie forestière et du développement durable, Michel Elenga, à l’ouverture des travaux. Car, a-t-il souligné, « si l’accès aux ressources génétiques et le partage des avantages résultent de la décision de l’autorité nationale compétente du pays fournisseur, celle-ci doit être informée des résultats de la recherche sur la ressource sollicitée ». La République du Congo dispose d’importants écosystèmes qui regorgent des ressources naturelles variées, constituant ainsi un capital non négligeable de la biodiversité biologique et aussi un potentiel pour le développement socio-économique des populations, notamment des communautés autochtones et locales. Lopelle Mboussa Gassia Légendes et crédits photo :Michel Elenga au centre, à l'ouverture de l'atelier de sensibilisation |