Les Dépêches de Brazzaville


Conflit libyen : vers la tenue d'un sommet du Comité de haut niveau à Brazzaville


« La complexité du conflit libyen suggère que ce soit des démarches consensuelles et non des approches solitaires », a déclaré le chef de la diplomatie congolaise qui est rentré le même jour de l’Afrique du Sud, dernière étape de cette tournée. « C’est pour cela que le président Denis Sassou N’Guesso se préoccupe d’avoir ses pairs à ses côtés », a ajouté Jean-Claude Gakosso pour justifier l’importance de sa mission dans les pays visités, notamment ceux formant le Comité de haut niveau sur la Libye et les pays limitrophes de la Libye.

Le ministre a relevé qu’il fallait « harmoniser les agendas » avec les chefs d'Etat pour trouver une date qui convienne à tout le monde. Et c’est celle du 27 janvier à Brazzaville qui aurait été retenue pour « défricher le terrain sur cette question complexe du conflit libyen », a précisé le ministre, ajoutant que ce conflit complexe « nécessite une diplomatie attentive, intelligente et patiente ». Un travail auquel les chefs d’Etat vont s’adonner dans la capitale congolaise.

« Nous sommes allés au Caire, en Tunisie (…), et nous avons échangé avec les autorités. Partout où nous sommes passés, nous avons été bien reçus et le message du président Denis Sassou N’Guesso était bien accueilli », a assuré Jean-Claude Gakosso. « Il fallait que les acteurs concernés : l’Algérie, le Niger, le Soudan, l’Egypte et la Tunisie soient également parties prenantes dans la démarche », a poursuivi le ministre des Affaires étrangères, qui a annoncé également la participation d’autres personnalités dont le président en exercice de l’Union africaine, Idriss Déby Itno, chef de l’Etat tchadien.

Rappelons que le Comité de haut niveau sur la Libye institué par l’UA est formé de cinq pays : l’Afrique du Sud, l’Ethiopie, le Niger, la Mauritanie et la République du Congo.

 

 


Nestor N'Gampoula

Légendes et crédits photo : 

Jean Claude Gakosso répondant à la presse