Cinéma : le film « Révolutionnaire(s) » projeté en avant-première en France
À revivre l’actualité du moment au Congo, le réalisateur congolais aurait pu titrer son film sur la véracité de la citation : « l’Histoire est un éternel recommencement… ». D’autant que des récits des témoins de l’époque se rejoignent avec les troubles d'il y a quelques jours à Brazzaville et à Pointe-Noire. À l’écoute des acteurs de l’avènement de la révolution au Congo, à commencer par son propre grand-père Julien Boukambou, leader syndicaliste, Hassim Tall Boukambou a réussi à collecter avec minutie de précieuses archives audiovisuelles. À voir absolument. Synopsis En 1989, lors de la chute du mur de Berlin, l'Afrique et le Congo ouvrent une nouvelle page de leur histoire : l’avènement de la démocratie. À l'issue de la conférence nationale qui s'achève le 10 juin 1991 à Brazzaville, les Africains font le bilan des 30 ans d'indépendance. Le réalisateur Hassim Tall Boukambou, âgé de 19 ans à l'époque, est loin de comprendre les mises en gardes des indépendantistes et des Révolutionnaires d'antan. Après trois guerres civiles au Congo et une décennie de folies meurtrières en Afrique, l'espace subsaharien fête ses 50 ans d'indépendance. Le Réalisateur Hassim Tall Boukambou découvre des archives inédites et, chose rare en Afrique, donne la parole aux hommes et femmes, connus ou anonymes, qui ont fait l'histoire congolaise du vingtième siècle. Une histoire faite d'espoirs, d'échecs et de contradictions ; une Histoire africaine qui a tendance à se répéter... Marie Alfred Ngoma Légendes et crédits photo :Visuel du film "Révolutionnaire(s)" de Hassim Tall Boukambou
Crédit photo : Bonz Communications |