Cantines scolaires : lancement du programme de la restauration pour l’année en cours
Il a, par ailleurs, félicité le ministère américain de l’Agriculture qui a financé à 100% le programme jusqu’en 2011, à travers son ambassade au Congo. Selon lui, le programme des cantines scolaires a permis de développer le domaine de l’agriculture au Congo avec à la clé la mise sur pied de plus de cinq fermes qui produisent actuellement des vivres destinés aux cantines scolaires. « Avant on importait des vivres, aujourd’hui, avec l’argent du Congo, on produit au Congo et avec les fonds du Congo, on achète au Congo. Je remercie le gouvernement congolais qui, malgré la chute du prix du baril du pétrole, et malgré la réduction des budgets, continue toujours de financer les activités sociales y compris le programme des cantines scolaires », a conclu Cristian Liviu Balan. « Aujourd’hui le Congolais nourrit le Congolais à hauteur de 80% » Abordant dans le même sens, l’ambassadeur des USA au Congo, Stéphanie Sanders Sullivan, s’est réjouie du fait que son pays a soutenu le besoin nutritionnel de plus 150 mille élèves congolais dans les écoles primaires. Il s’agit, a-t-elle souligné, de la contribution du peuple américain qui a permis au gouvernement congolais d’améliorer les conditions scolaires des élèves les plus vulnérables. « Je félicite le gouvernement pour ses importantes contributions financières depuis 2011. Nous félicitons également le président de la République pour son soutien à ce programme qui a augmenté le taux de scolarité de presque 25%, diminué le taux d’abstention, augmenté la nutrition des élèves, et qui contribue d’une manière importante au bien-être du peuple congolais surtout de la jeunesse », a indiqué celle qui a enseigné en République démocratique du Congo entre 1980 et 1982. Autre partenaire non négligeable dans la mise en œuvre du programme, le PAM soutient, quant à lui, le souhait du gouvernement visant à étendre l’offre des cantines scolaires dans toutes les écoles primaires du pays. En effet, cette agence onusienne est en train d’aider le Congo à travers environ 95 mille élèves, grâce au financement du gouvernement congolais, du Japon et du Brésil. Pour la bonne exécution du projet, il a été mis en place au niveau local, une cellule de suivi. D’après son coordonnateur, Auguste Salabanzi, l’impact réel des cantines scolaires sur le rendement est plus que visible à travers des indicateurs tels que : l’augmentation du taux de fréquentation, la diminution du taux d’abandon précoce et l’augmentation du taux de réussite dans toutes les écoles bénéficiaires. «Aujourd’hui le Congolais nourrit le Congolais à hauteur de 80%. Nous avons des gens, nous avons des équipes, il suffit que la République nous en donne les moyens pour atteindre ces objectifs », a-t-il conclu. Rappelons que la cérémonie de lancement de ce programme a été ponctuée par la remise d’un échantillon de vivres à la direction de l’Ecole des Trois Francs.
Parfait Wilfried Douniama Légendes et crédits photo :Les officiels dégustant le repas du jour en guise de lancement du programme ; remise d'un échantillon de vivres à la direction de l'établissement crédit photo Adiac
|