Basket-ball : lancement du programme « basket libre »
Ainsi, lorsque le nombre de pratiquants s’accroîtra, le programme entrera alors dans sa deuxième phase. La Fécoket mettra à la disposition de ces jeunes, des entraîneurs qualifiés pour un suivi technique. Les enseignements porteront alors sur les notions élémentaires du basket-ball. Les équipes seront ensuite constituées avant d’amorcer l’organisation de compétitions pour les évaluer. Celles-ci mettront en confrontation non seulement les équipes d’une même localité mais également celles des autres contrées. L’objectif étant de permettre aux jeunes joueurs de se découvrir et de découvrir leur pays. « Le basket-ball est pratiqué à peine dans trois départements : Brazzaville, Pointe-Noire et la Bouenza. Il n’est pas bon que ce sport se limite là. Nous avons donc pour objectif, entre autres, d’étendre la discipline à d’autres localités du pays », a souligné Firmin Dinga. Ce programme ne concerne pas uniquement les garçons. Les filles également sont appelées à se lancer dans ce sport. Des équipes féminines compétitives se constitueront comme par le passé, à en croire le président de la Fécoket. « À travers ce projet, nous tenterons, par ailleurs, d’intéresser et de récupérer les enfants de la rue pour les intégrer afin de les ramener à l’école », a-t-il renchéri. Le projet « basket libre » permettra donc à la Fécoket de former une pépinière qui, demain, fera les beaux jours du basket-ball au Congo. « Il nous faut émerger les jeunes talents disséminés à travers le pays pour bâtir les équipes compétitives dans toutes les catégories sans tricher sur l’âge », a souligné Firmin Ndinga. Une manière, a-t-il poursuivi, de résorber le problème de la catégorisation et de la relève. « Basket libre », encore appelé « la graine », va donc planter les talents qui vont germer demain.
Rominique Nerplat Makaya Légendes et crédits photo :Firmin Dinga expliquant le projet
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