Aménagement du territoire : vers l’élaboration d’un plan national d’affectation des terres

« Il s’agira in fine de déterminer les besoins spécifiques de chaque administration sectorielle en matière spatiale pour mieux les intégrer dans la planification globale de l’affectation des terres », a précisé Dieudonné Bantsimba, directeur de cabinet du ministre de l’Aménagement du territoire et des grands travaux.

Outre les points cités, l’atelier devra examiner des outils stratégiques parmi lesquels, les schémas départementaux ; les schémas directeurs des villes ; l’élaboration des plans de zonage du territoire en zones spécifiques avec une répartition des activités à l’intérieur de ces espaces.

«L’aménagement du territoire est soucieux des besoins légitimes des populations, de la préservation de l’environnement et de la gestion rationnelle des ressources naturelles. Nous y allons lentement peut-être, mais sûrement c’est certain », a-t-il dit, exhortant les participants aux travaux à se servir de la loi d’octobre 2014 portant orientation pour l’aménagement du territoire, qui prévoit un cadre de concertation entre les différents acteurs « pour gérer les anticipations de demande foncière des différents secteurs ».

Dans ce projet, le gouvernement congolais bénéficie de l’appui de la Banque mondiale et du World resources institute (WRI) « Le gouvernement congolais met tout en œuvre pour diversifier l’économie du pays ; qui dit diversification de l’économie dit utilisation des potentiels qui existent dans le pays. Par exemple, le Congo peut utiliser ses terres arables pour l’agriculture », a suggéré le représentant résident de la Banque mondiale au Congo, Djibrilla Issa.   

Enfin, les pouvoirs publics entendent également mobiliser leurs partenaires techniques en vue de la sensibilisation de la population. « Nous profitons de l’occasion pour inviter nos partenaires au développement à nous appuyer dans l’organisation des campagnes de sensibilisation ; faire prendre conscience au public de la gestion intégrée des terres et ressources et du rôle que des groupes sociaux peuvent jouer dans ce domaine », a appelé Dieudonné Bantsimba.