Accord de paix de Kinkala : début des travaux de la commission ad hoc mixte paritaire
Dans son mot d’ouverture de la réunion, Raymond Zéphirin Mboulou a rappelé aux membres de la commission que le peuple congolais ne leur pardonnera jamais s’ils ne parviennent pas à créer des conditions pour le rétablissement définitif de la paix dans le Pool. « Le Congo est notre pays et nous devons le servir. Ce service est une exigence qui commande loyauté, abnégation et volonté sans cesse renouvelée de conduire notre patrie vers les expressions achevées des valeurs positives, notamment la liberté, le développement, la paix, la dignité et la fierté. Voilà le devoir qui est le nôtre et qui résonne au tréfonds de nous-mêmes comme un impératif », a déclaré le ministre de l’Intérieur et de la décentralisation. Par ailleurs, Raymond Zéphirin Mboulou a rappelé aux membres de la commission ad hoc qu’ils n’ont pas le droit de mettre en péril la vie des Congolais, moins encore de continuer à entacher le Congo du sang de ses fils. « Nous n’avons pas le droit, pendant que les autres pays évoluent en terme de développement et de modernisation, de faire reculer et ensevelir le nôtre dans un conflit dont finalement la principale victime est la population du Pool ; parce qu’elle ne mérite pas ce qu’elle subit voilà déjà une année », a-t-il insisté. En outre, il a appelé les membres de la commission ad hoc à donner un sens positif aux actions à mener pour la pacification du Pool. « Dans la sérénité et la confiance, j’invite les membres de notre commission à travailler en privilégiant les intérêts supérieurs de la nation et en promouvant la paix. Il y a un temps pour faire la guerre et un temps pour la paix. Le temps de la paix est arrivé. Travaillons donc dans ce sens ; les yeux rivés vers cette valeur divine », a-t-il conclu.
Roger Ngombé Légendes et crédits photo :Photo de famille des membres de la Commission ad hoc mixte paritaire |