Centrafrique : le Canada fournit une aide humanitaire additionnelle au pays

Mardi 11 Février 2014 - 19:30

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Préoccupé par la situation des personnes touchées par le conflit dans ce pays, le gouvernement canadien a annoncé, mardi 11 février, une contribution additionnelle qu’il versera pour répondre aux besoins humanitaires accrus les concernant, pour faire face à l’insécurité alimentaire dans le pays

Selon le ministère canadien des Affaires étrangères, ce soutien, d’un montant de 5 millions de dollars, permettra de répondre aux besoins de plus de 4,5 millions de personnes, y compris des femmes et des enfants. « Des centaines de milliers de personnes déplacées ont du mal à surmonter les effets du conflit en République centrafricaine. Le Canada fournit du soutien humanitaire supplémentaire afin de s’assurer que toutes les personnes touchées, y compris les nombreux enfants, ont accès à de la nourriture, de l’eau et des soins médicaux », a déclaré Christian Paradis, ministre canadien du Développement international et ministre de la Francophonie.

Le Canada fournit un appui financier à l’Unicef pour répondre aux besoins en matière d’eau et d’assainissement, de soins de santé et de nutrition, d’éducation en situation d’urgence et de protection, et d’articles de première nécessité. Le Canada fournit également, par l’entremise du Programme alimentaire mondial (PAM), une aide alimentaire et nutritionnelle d’urgence aux personnes vulnérables partout dans le pays. L’organisation « Aide à l’enfance Canada » fournira, avec les fonds du Canada, une protection aux enfants, ainsi que des services de santé et de nutrition aux personnes vulnérables de Nana-Grebizi, une région particulièrement touchée par la violence.

Près d’un million de personnes, soit un quart de la population, ont été déplacées jusqu’à maintenant par l’escalade de la violence qui a suivi la prise du pouvoir par les rebelles de l’alliance Séléka à la tête de laquelle se trouvait Michel Djotodia. Ce dernier avait finalement été forcé par ses pairs de l’Afrique centrale à quitter le pouvoir le 10 janvier.

 

 

 

Nestor N'Gampoula