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Nature

Mercredi 24 Janvier 2018 - 20:21

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Il n’est pas besoin d’être grand clerc, autrement dit très savant, pour comprendre que les années à venir seront marquées, sur les cinq continents que compte la Terre, par une mobilisation générale en faveur de la nature. Toutes les nations, tous les peuples, tous les dirigeants – le locataire de la Maison-Blanche, Donald Trump y compris – vont devoir s’entendre pour combattre enfin de façon efficace le réchauffement de la planète, la fonte des glaces polaires, la dégradation de l’air, le dérèglement climatique et autres catastrophes potentielles qui menacent notre espèce.

Le Congo ayant pris très tôt la mesure des défis que devra relever l’humanité pour protéger son environnement, nous sommes désormais très bien placés pour jouer un rôle majeur dans le processus qui s’enclenche ainsi à l’échelle mondiale. Et cela en dépit du fait que nous ne figurons pas dans le peloton des grandes puissances qui vont devoir s’investir fortement dans cette bataille décisive à tous égards. D’où cette idée qu’il serait bien de faire dès à présent de Brazzaville le lieu  vers lequel convergent les scientifiques, les experts, mais aussi les entreprises et les penseurs  pour débattre, échanger sur les questions dont dépendra à court terme notre destin collectif.

Si nous avançons ici et maintenant cette idée, c’est d’abord parce que la plus haute autorité de l’Etat, le président Denis Sassou N’Guesso, se bat depuis deux décennies pour convaincre ses pairs que la défense de la nature est bien l’enjeu majeur de ce siècle ; c’est ensuite parce que l’installation à Brazzaville du siège du Fonds bleu pour le Bassin du Congo, dont la création a été actée à Oyo il y a presque un an, justifie un tel projet ; c’est enfin parce que la capitale du Congo s’est dotée des installations nécessaires pour de telles rencontres comme en témoigne le Centre des conférences internationales de Kintélé qui est l’un des plus grands et des mieux équipés du continent.

Oui, nous avons aujourd’hui entre les mains tout ce qu’il faut pour attirer vers nous les grands acteurs du bouleversement écologique qui se prépare. Tout y compris les institutions internationales qui redoutent les effets humains que ne manqueront pas d’avoir les dérives climatiques dont nous voyons apparaître les premiers symptômes : guerres, famines, migrations massives et autres fléaux.

 

 

Les Dépêches de Brazzaville

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