Prévisions économiques : le Congo connait un léger ralentissement du taux de croissance

Mardi 4 Juillet 2017 - 18:59

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D’après le Comité monétaire et financier national qui s’est réuni, le 4 juillet à Brazzaville, le taux de croissance du PIB en termes réels du Congo sur l’ensemble 2017 serait de -1,9% au lieu de 1% projeté initialement, contre -2,8% en 2016. La situation pourrait s’améliorer d’ici le premier trimestre 2018.

Le Comité monétaire et financier national réuni sous la présidence du ministre congolais des Finances, du budget et du portefeuille public, Calixte Nganongo, en présence du gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale( BEAC), Abbas Mahamat Tolli, était appelé à examiner la situation économique nationale, l’état de santé du système bancaire local et les perspectives en termes de reprise de la croissance.

Lors des travaux, les membres du comité ont constaté un léger redressement des cours des matières et des produits de base exportés au Congo depuis le premier trimestre 2017. « Les perspectives en termes de croissance du Congo et de la sous-région sont réconfortantes et rassurantes. Nous espérons que cette situation va poursuivre », a confié à la presse ce mardi le gouverneur de la BEAC.

L’économie congolaise reste néanmoins marquée par la poursuite des contreperformances du secteur primaire et des activités du secteur hors pétrole, dues à la baisse de la production pétrolière.

Les prévisions tablent aujourd’hui vers une légère amélioration, grâce notamment à une baisse sensible de l’inflation au niveau national et à un système bancaire résilient face à la crise financière internationale, avec des banques et les finances disposant de la liquidité appréciable pour financer l’économie locale.

Démenti sur la dévaluation du FCFA en zone Cémac

Le gouverneur de la BEAC qui faisait le point de la réunion du comité monétaire et financier s’est insurgé contre les rumeurs alilmentées sur les réseaux sociaux faisant état d’une possible dévaluation du FCFA en Afrique centrale.

« Ces rumeurs sont assez récurrentes depuis un certain moment. Mais la spécificité de ces dernières tient au fait que, cette fois-ci, elles ciblent les six pays de zone Cémac », regrette le patron de la BEAC. Malgré les effets réels de la crise sur l’économie sous- régionale, « il y a aucune raison de croire qu’il y aura une quelconque dévaluation qui peut être anticipée », a-t- il rassuré.

La situation économique et financière de la sous- région a sensiblement évolué depuis la première dévaluation que les pays ont connue en 1994. Le taux de couverture monétaire est passé de 14% en 1994 à 55% actuellement ; des progrès ont été réalisés en matière des réformes des institutions et des Finances publiques, grâce à des programmes avec le Fonds monétaire international. Les fondamentaux économiques et monétaires sont observés au niveau de la sous- région.

Fiacre Kombo

Légendes et crédits photo : 

Les membres du comité en plein travaux

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