Santé : première Journée régionale de solidarité des malades

Mardi 29 Octobre 2013 - 14:57

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Dans une déclaration faite le 28 octobre à Pointe-Noire, le Consortium panafricain des droits de l’homme et de lutte contre la toxicomanie (CPDHLCT) a édifié la population congolaise sur l’importance de cette première Journée de solidarité des malades célébrée le 30 octobre sur le thème : « Améliorer la qualité de la vie grâce aux soins centrés sur le malade »

Initiée par les défenseurs des droits des malades au Kenya et en Ouganda, cette première Journée de solidarité des malades est menée par l’Alliance internationale des associations de patients (IAPO). Cette manifestation, qui vise l’humanisation des soins dans la région africaine, est l’occasion de faire appel aux ministres et aux  acteurs de la santé afin d’améliorer la qualité de la vie grâce aux soins centrés sur le malade.

Pour faire face aux défis et répondre aux besoins réels des populations, les systèmes de santé des pays africains doivent mettre l’accent sur le malade plutôt que sur les maladies. Ils doivent inclure les patients dans les décisions les concernant pour que leurs besoins réels soient pris en compte.

Pour le CPDHLCT, ONG congolaise œuvrant pour la protection, la promotion et la surveillance des droits de l’homme, le système de santé du Congo doit opter pour cette approche centrée sur le malade pour plus d’efficacité. Il doit impliquer les patients ayant accès aux soins et capables de gérer leur état de santé, changer leur comportement, être centré sur leurs besoins et les considérer comme des partenaires égaux. Les malades doivent aussi disposer des connaissances, informations et des traitements nécessaires permettant d’améliorer la vie et d’en sauver.

Aussi le CPDHLCT a-t-il invité les acteurs de la santé à signer la déclaration de l’IAPO sur les soins centrés sur le malade ; élaborer et mettre en œuvre, en collaboration avec les malades et les parties prenantes de la communauté, des programmes visant à améliorer la connaissance de la population en matière de santé, y compris les plus vulnérables et les plus défavorisées ; reconnaître la population et les communautés comme des partenaires égaux pour les soins de santé qu’elles reçoivent ; s’assurer que les politiques de santé, programmes et stratégies soient basées sur le droit fondamental à une approche centrée sur le malade, assurant les soins de santé adaptés aux besoins spécifiques, aux préférences, aux valeurs, à l’autonomie ainsi qu’à l’Indépendance du malade ; s’assurer que les associations qui défendent et promeuvent les droits des malades soient reconnues comme des partenaires égaux dans l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation de la législation, des politiques de santé, des cadres réglementaires, des stratégies, des lignes directrices et des normes pour la prévention et la prise en charge des malades ; promouvoir le diagnostic précoce et le traitement afin de réduire la morbidité et la mortalité et améliorer la qualité de vie ; disposer de médicaments sains et appropriés.

Lucie Prisca Condhet N’Zinga