Santé : les lignes directrices d’utilisation des antirétroviraux en cours de validationMercredi 21 Février 2018 - 13:30 Une fois ces lignes validées, le Congo sera parmi les premiers pays à utiliser des médicaments antirétroviraux pour le traitement et la prévention du VIH. L’atelier de validation des lignes directrices nationales sur le VIH et les normes de procédures en prévention de la transmission de cette pandémie de la mère à l’enfant s’est ouvert, le 21 février à Brazzaville. « Ces nouvelles lignes directrices tiennent compte des nouveautés en matière de dépistage, de prévention de l’infection à VIH telles que la prophylaxie pré-exposition et l’utilisation de l’auto-test de dépistage », a expliqué la ministre de la Santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo, en soulignant que la prévention et la prise en charge du VIH ont connu des avancées significatives, ces dernières années. Pour sa part, la représentante de l’OMS au Congo, Fatoumata Binta Diallo, a précisé que les lignes directrices s’adressent principalement aux gestionnaires des programmes de lutte contre le VIH, les cliniciens, les personnes vivant avec le VIH, aux ONG, aux bailleurs de fonds impliqués dans la lutte contre la maladie. « Nous ne cesserons d’insister sur une mise en route du traitement antirétroviral rapide et immédiat après un diagnostic confirmé et une évaluation clinique. Pour être considéré comme rapide, le traitement doit être initié dans les 7 jours suivant la confirmation du diagnostic du VIH », a-t-elle déclaré. A en croire la ministre de la Santé et de la population, le Congo adhère à la vision stratégique de l’Onusida qui entend atteindre les objectifs 90/90/90 concernant le traitement du VIH à l’horizon 2020. Le gouvernement, selon elle, poursuivra ses efforts du plan d’accélération de la réponse nationale au VIH pour interrompre la chaîne de transmission et éliminer cette pandémie d’ici à 2030.
Rominique Makaya Légendes et crédits photo :Photo : la ministre de la santé à l'ouverture de l'atelier Notification:Non |