Religion : Claudia N’Guesso ordonnée pasteur de l’église « Source d’eau vive »

Après la lecture de la déclaration de foi par le pasteur Gilbert Katonia, le comité d’ordination présidé par le Dr Joseph Kabuya Masanka, professeur à la faculté de théologie évangélique de Montréal, université Acadia, a installé dans ses nouvelles fonctions Claudia N’Guesso. Née à Montréal d’une Canadienne et d’un père gabonais, cette servante de Dieu a obtenu un baccalauréat éco-social à Libreville. Elle a aussi étudié la finance à l’École supérieure de gestion et de finance de Paris, avant de poursuivre actuellement sa formation en théologie, à la faculté de théologie évangélique de Montréal.

Claudia N’Guesso est coordonnatrice des ministères « Jésus-Christ, source d’Eau vive », et pasteure principale au sein des églises « Source d’eau vive » de Montréal ainsi que du Centre d’évangélisation et de formation Source d’eau vive de Pointe-Noire, au Congo. Consacrant la promue, le Dr Joseph Kabuya Masanka, également pasteur principal de la communauté évangélique de Pentecôte de Montréal (CEP), a évoqué les Actes des apôtres, chapitre 20 à partir du verset 17. Il s’est particulièrement appuyé sur le caractère pastoral de ce passage biblique écrit par Paul qui dégage plusieurs pistes ou principes du ministère pastoral.

« Le ministère pastoral dans lequel vous vous engagez n’est pas un jeu d’enfants. On ne devient pas pasteur parce qu’on veut occuper une position, on ne devient pas pasteur parce qu’on a une grande famille, on ne devient pas pasteur parce qu’on a un charisme, on ne devient pas pasteur parce qu’on est à la quête du pouvoir, on ne devient pas pasteur parce qu’on a perdu son emploi, mais au moins en ayant une église, on peut ramasser des offrandes pour assurer sa survie », a-t-il insisté.

Il a également rappelé que l’Église n’était pas le lieu où bâtir une fortune à moins qu’elle soit une bénédiction venant de Dieu. Le ministère vient, a-t-il ajouté, par un appel, une vocation. Pour lui, l’appel du Seigneur a pour un seul but de servir en temps de joie tout comme en temps de détresse. « L’appel au ministère nous indique de servir dans un esprit d’humilité, dans un esprit de sacrifice, dans un esprit d’abnégation, dans un esprit de sacrifice continu pour plaire à notre Seigneur et notre maître. Le ministère pastoral, c’est une affaire de cœur avant d’être une affaire de tête. Le pasteur doit avoir un cœur. Fais que le ministère devienne pour toi ta raison de vivre. »

Le Dr Joseph Kabuya Masanka a enfin évoqué les quatre défis les plus importants dans le ministère pastoral : chercher l’intimité avec Dieu, servir les brebis, annoncer le message de la Croix, prêcher l’Évangile et demeurer un modèle. « Le pasteur est un serviteur, il n’est pas un boss, l’église n’est pas une entreprise du pasteur dont il est le PDG. L’église appartient à Jésus Christ, c’est lui le chef, le pasteur est serviteur de Dieu. Prêche la croix, que les gens veillent au pacte qui est sur la croix […]. La croix amène la prospérité, la croix amène la bénédiction, la délivrance, la guérison, la restauration, la réconciliation. Le pasteur incarne sa prédiction, il vit ce qu’il enseigne, il n’y a pas de dissension entre ce qu’il dit et ce qu’il fait », a-t-il conclu.