Mali: les forces françaises font vingt morts

Les forces françaises ont conduit une opération militaire, dans la nuit du  13 au 14 février, dans le nord-est du Mali, entre Boughessa et Tin-Zawaten, près de la frontière avec l’Algérie, occupé par les groupes armés jihadistes.Tout a commencé par des frappes aériennes, suivies par des assauts héliportés, appuyés par des hélicoptèresTigre d’attaque. L’état-major des armées, à Paris, a fait état d’un bilan provisoire d’"une vingtaine de jihadistes mis hors de combat (tués ou capturés, de trois véhicules détruits et de la saisie d’un grand nombre de documents".
Cette attaque visait particulièrement le groupe jihadiste Ansar Dine, dirigé par lyad Ag Ghali. Le chef d’état-major des armées (Céma) a félicité les forces françaises  qui ont conduit un "raid audacieux contre les groupes armés terroristes dans la région du nord-est du Mali". Le bilan fait état de "vingt-trois terroristes, dont des chefs d’Ansar Dine, ainsi que d’Al Mourabitoun, connus pour leurs exactions à l’encontre de la population malienne, ont été tués ou capturés dans cette opération".
Le Céma a expliqué " la préparation minutieuse et la parfaite coordination qui ont permis de sidérer l’ennemi par des frappes aériennes sur les objectifs, puis d’exploiter ces effets par des assauts héliportés et par l’engagement au sol de nos forces". Mais l’identité des chefs jihadistes neutralisés lors du raid n'a pas été communiquée. De source militaire malienne, l'ancien colonel des Forces armées maliennes, Malick Ag Wanasnat, a été tué. Il était devenu l’un des proches lieutenants d’Ag Ghali.