Lutte contre le terrorisme en Afrique : l’ONU déterminée à aider le Kenya et les autres pays africains menacés

« Nous avons échangé en profondeur sur la façon dont les Nations unies et le gouvernement kényan peuvent travailler ensemble à parer ces attaques terroristes haineuses contre la population et le pays », a déclaré le secrétaire général de l’ONU au sortir de son entretien avec le président kényan, Uhuru Kenyatta.

« Les Nations unies sont déterminées à travailler avec le gouvernement kényan pour aider à améliorer les moyens du gouvernement kényan et des nombreux pays africains qui souffrent du terrorisme international », a-t-il ajouté.

En effet, depuis quelque temps, le Kenya subit de nombreuses attaques terroristes orchestrées par les shebab depuis qu’il a envoyé, en septembre 2011, son armée les combattre dans le sud de la Somalie voisine. Les récentes attaques qui ont eu lieu dans le pays ont fait une soixantaine de morts. En dehors du Kenya, le Nigéria et la Lybie sont aussi concernés par ce phénomène.

Les deux personnalités ont également discuté de la Somalie, privée d’une réelle autorité centrale depuis 1991 ; du Soudan du Sud, plongé dans la guerre civile depuis décembre ; et de la région des Grands Lacs, où des tensions persistent notamment entre la République démocratique du Congo et le Rwanda.

Après les cinq jours de travaux de la nouvelle Assemblée de l’ONU (UNEA) pour l’Environnement, Ban Ki-moon s’est ensuite rendu dans le Parc national de Nairobi où il a adopté un lionceau de six mois, dans le cadre de la lutte contre le trafic de la faune et de la flore sauvages. Il a remis au Service kényan de la vie sauvage un chèque d’environ trois mille dollars pour les droits d’adoption standard comprenant l’enregistrement du nom et la nourriture de l’animal durant les trois prochaines années. Il a souhaité que les gens de par le monde puissent de vivre en harmonie avec la nature.

« Mon espoir est aussi que les objectifs ambitieux de l’ONU sur le développement post-2015 soient définis dès que possible et que la communauté internationale propose un front uni contre le changement climatique », a-t-il déclaré.

Lors des travaux, l’UNEA a adopté une série de résolutions encourageant les États membres à prendre des mesures contre la pollution atmosphérique et le commerce illégal des espèces sauvages, contre la propagation marine des déchets plastiques et a appelé à une « gestion sensée » des produits chimiques.