Le diabète : une maladie prédisposant aux troubles cardiovasculairesVendredi 16 Février 2018 - 18:33 La pathologie étant caractérisée par une hyperglycémie chronique (taux élevé de sucre dans le sang), les personnes qui en souffrent - estimées aujourd’hui, selon l’OMS, à plus de trois cents millions dans le monde -, doivent être particulièrement attentives à la qualité de leur alimentation pour limiter les risques de complications liées à la maladie. Pour les médecins spécialistes, on parle de diabète quand au moins deux analyses de sang successives ont révélé une glycémie à jeun supérieure ou égale à 1,26 g par litre de sang. Ces analyses peuvent alors révéler la gravité ou non de la maladie, d’autant qu’il existe deux types de diabète : le diabète de type 1 et celui de type 2, tous deux caractérisés par une hyperglycémie chronique. L’intrusion du diabète dans la vie d’un malade bouleverse son quotidien. Appelé aussi diabète insulinodépendant ou diabète juvénile, le diabète de type 1 est une forme assez rare, en ce sens qu’il touche environ 10% des cas. Cette sorte de diabète est due au fait que le système immunitaire du malade détruit progressivement les cellules du pancréas produisant l’insuline. Résultat : une hyperglycémie chronique sera enregistrée pour la simple raison que le pancréas ne produit plus assez cette hormone, chargée de réduire le taux de concentration de sucre dans le sang. Pourtant, l’insuline a pour rôle de réguler les fonctions primordiales au niveau de l’assimilation du glucose et des acides gras. Quand cette hormone très importante n’est pas produite en quantité suffisante, le taux de sucre dans le sang n’est plus régulé, et un diabète peut apparaître. Avec cette gêne, plusieurs symptômes feront leur apparition durant l’adolescence, voire au début de l’âge adulte : envies fréquentes d’uriner, soif anormalement élevée, fatigue, perte de poids inexpliquée, pour ne citer que ces exemples. Tout cela se manifeste rarement avant que 80 à 90% des cellules soient détruites. L’autre forme de diabète est celle dite de type 2 qui se manifeste généralement après l’âge de 40 ans. Cette sorte de diabète touche 90% des cas. Chez une personne atteinte de diabète de type 2, l’organisme devient incapable de réguler la glycémie, c'est-à-dire le taux de glucose dans le sang. C’est alors que la glycémie s’élève (on parle d’hyperglycémie). Et à long terme, si la glycémie n’est pas abaissée par des traitements, cela peut causer de graves problèmes de santé, en particulier des problèmes cardiovasculaires. Des symptômes plus compliqués seront alors perceptibles : faim et soif importantes, envies fréquentes d’uriner, fatigue, infections fréquentes, vision trouble, cicatrisation lente des plaies. Même si cela n’est pas systématique, l’on doit prendre des précautions pour évaluer régulièrement la glycémie, surtout en cas d’obésité. Une mauvaise alimentation provoque des conséquences désastreuses chez le diabétique. Aucun traitement ne permet encore totalement de guérir le diabète, mais une bonne hygiène de vie est indispensable. Voici quelques conseils prodigués par des docteurs émérites pour mieux vivre avec cette maladie : faire du sport, manger sain, contrôler son taux d’insuline, l’hormone responsable de la régulation de la glycémie. Il y a quelques années, le régime du diabétique excluait toutes les sources de glucides (sucres) comme les féculents ou encore les fruits, mais la découverte de l’Index-Glycémique (IG) des aliments a tout révolutionné puisque la plupart des aliments jadis interdits peuvent maintenant être consommés en plus ou moins grande quantité. L’IG d’un aliment indique sa capacité à élever la glycémie. Pour ce faire, il est conseillé aux diabétiques d’éviter les aliments à IG élevé comme les pommes de terre, les frites, les confiseries, y compris le sucre, le miel ou encore les sodas (boissons gazeuses sucrées). Le diabétique devra plutôt privilégier des aliments à IG bas tels que tous les légumes dont les carottes, les patates douces sans oublier d’autres aliments comme les macaronis, le lait demi-écrémé, la liste n’est pas exhaustive. Il doit également surveiller sa consommation de sel en évitant les aliments trop salés. Compte tenu des dégâts causés par le diabète, l’Organisation mondiale de la santé est depuis de nombreuses années en guerre contre les sucres simples (sucre de table, fructose) et les sucres cachés dans les préparations industrielles (ketchup, boissons, soupe en brique, etc.). Elle affirme avoir engagé une telle lutte parce qu’une « consommation excessive de ces sucres favorise non seulement l’apparition de cette maladie de type 2 ou d’une pathologie cardiovasculaire, mais aussi la formation de caries, le surpoids et l’obésité ». Notons que l’influence de l’alimentation sur la santé est soupçonnée depuis des millénaires et leur lien est attesté par de nombreuses études scientifiques. C’est pour cela qu’il y a des aliments à éviter et des régimes alimentaires à privilégier pour rester en bonne santé. Vous feriez mieux de vous conformer aux conseils des médecins.
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