![]() Katanga : l’IRDH publie « Liberté de la presse et droit à l’information dans la ville de Lubumbashi »Lundi 11 Juillet 2016 - 15:11 Dans cette étude, la structure affirme que la cacophonie audiovisuelle observée dans le chef-lieu de la province du Haut-Katanga devrait cesser, car elle procède de la stratégie politique de laisser des chaînes de radios et télévisions privées s’occuper de la propagande politique et endormir le sens de la responsabilité citoyenne. Pour l’IRDH, cette situation est préjudiciable aux droits et liberté de la presse et le droit à l’information de la population actuelle et des générations à venir. L’article de 13 pages paru dans le bulletin électronique n° 001 du 11 juillet 2016, publié par l’Institut de recherche en droits humains (IRDH), révèle que le musèlement classique de la presse à Lubumbashi laisse sa place à l’accaparement des voies et moyens d’expression de la liberté d’opinion par des réseaux privés. Dans cette étude, l’IRDH établie une liste de 44 medias audiovisuels (23 radiotélévisions et 21 radios) dont 16 appartiennent aux Eglises, 14 aux membres du gouvernement, chefs ou membres influents des partis politiques, 6 aux Etats étrangers, 4 aux hommes d’affaires, 3 radios communautaires et une chaîne publique. Chacun ne voit que ses intérêts Pour cette analyse réalisée par l’IRDH, en effet, les medias dits confessionnels anesthésient le sens de la responsabilité et du contrôle citoyen, « en prétendant répondre aux préoccupations liées à la bonne gouvernance politique et économique, source de la pauvreté, par des miracles de guérison, d’abondance et de prospérité divine ». Alors que les chaînes de radios et télévisions des chefs des partis politiques et membres du gouvernement, se livrent à la propagande politique en faveur de leurs propriétaires et évitent de diffuser les informations pouvant éclairer l’opinion sur la bonne gestion de la chose publique. Par ailleurs, l’analyse révèle aussi que le gouvernement entretient une impunité fiscale au profit des medias dont la majorité est constituée d’entreprises de politiciens. « Mais, dès que le propriétaire quitte la famille politique au pouvoir, sa chaîne se voit punie, pour tous les impôts non payés. Elle est immédiatement fermée au détriment de ses employés et de la liberté de la presse », a souligné cette étude. Lucien Dianzenza Notification:Non |