Intolérance politique : le Rassemblement condamne la perturbation du meeting de l'Envol

Lundi 20 Novembre 2017 - 15:15

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La plate-forme politique a dénoncé, le 18 novembre, les évènements tragiques survenus le même jour, au cours d’une manifestation organisée par le président national de l'Envol et coordonnateur de l'Alternance pour la république, le député Delly Sessanga Hipung, dans la ville de Kenge, province de Kwango. 

Une trentaine de militants du parti l'Envol ont été arrêtés à Kenge, alors qu'ils s'étaient rassemblés au siège de cette  formation poltique où était programmé un meeting sous la conduite du président national, le député Delly Sessanga Hipung. Six autres ont été blessés dont quatre par balle et deux par matraque. Face à la perturbation de cette manifestation d'un parti politique régulièrement annoncée aux autorités locales, le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement (Rassop) a condamné l'agression dont ont été victimes le député Delly Sessanga Hipung et sa délégation par « les éléments de la Police nationale dont la mission principale est d’assurer l’ordre et la sécurité des biens et personnes sur toute l’étendue du territoire national ».

La plate-forme a dit prendre à témoin l’opinion tant nationale qu’internationale de la volonté du pouvoir en place de conduire le pays dans le chaos pour ne pas organiser les élections et assurer l’alternance pacifique en RDC.  A cet effet, le Rassop «... invite le peuple congolais à se mobiliser pour mettre fin à cette résurgence de la dictature qui n’honore pas (le)pays et (le) peuple », a déclaré cette plate-forme, dans le communiqué signé par le président du conseil des sages, Pierre Lumbo Okongo.

De son côté, le parti de Delly Sessanga a également dénoncé cet acte posé par la police nationale. Dans une déclaration faite le 19 novembre devant la presse à Kinshasa, le porte-parole de l'Envol, Me Nicolas Lenga, a accusé les forces de l’ordre d’avoir réprimé « avec une violence sans nom » cette rencontre politique. « Nous avons rencontré une répression sans nom, sans précédent, jusqu’au point d’agresser physiquement le président Delly Sessanga, de lui arracher ses chaussures, de le séquestrer », a relevé Me Lenga. Il a estimé que les agissements de la police démontrent à suffisance le manque de volonté du pouvoir en place d’assurer une décrispation effective de l’espace politique pour la tenue des élections libres et démocratiques.

Le meeting de l'Envol, précisons-le, s’inscrivait dans le cadre de la restructuration des comités fédéraux et de la coordination provinciale de ce parti.  

 

Lucien Dianzenza

Légendes et crédits photo : 

Le député national Delly Sessanga

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