Faune sauvage : la WCS pour une meilleure gestion du parc Nouabalé-Ndoki

Lundi 29 Mai 2017 - 18:27

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L’Ong WCS travaille depuis plusieurs années pour la protection et conservation du parc national Nouabalé-Ndoki. Pour les cinq prochaines années, elle prévoit un business plan, avec une meilleure stratégie de conservation du parc et un programme de développement communautaire dans la Sangha et la Likouala.

Situé dans la région septentrionale du Congo, le parc national Nouabalé-Ndoki est l’un des rares exemples d'écosystème forestier dans cette région inhabitée et avec une très faible densité de population dans les environs.

Cette aire protégée avec 4,238 km2 abrite quelque 300 espèces d'oiseaux, 1 000 espèces rares de plantes et d'arbres et des populations de grands mammifères, comme les chimpanzés, les éléphants et les buffles de forêt et les grands singes.

Grâce à un financement de l’Union européenne, l’Ong wildlife conservation society (WCS) multiplie des activités en faveur de l’amélioration de la gestion du parc et de la sécurisation de nouveaux investissements. La nouvelle structure de gestion plan en préparation prévoit une augmentation significative de la force des grands-forêts du parc, ainsi que de leur efficacité à protéger les espèces sauvages.

Le renforcement de la cellule anti-braconnage, la création d’une équipe touristique dynamique, les séances de formation sur la protection environnementale organisées à l’endroit des populations, la mission de recherches et de monitoring menée ponctuellement, la réorganisation de la réserve pour combiner les stocks séparés en stock global…  

Ces efforts de conservation, explique un des responsables de l’ONG WCS, vont au au-delà des frontières congolaises, car le parc fait partie de la Sangha trinationale. Il s’agit d’un complexe d'aires protégées inscrit au patrimonial mondial de l'Unesco en 2012 qui couvre le Congo, le Cameroun et la RCA.

Evral Galin Missengue-Makele, juriste national pour la criminalité faunique, situe le champ d’activité de son ONG  et en même temps salue des progrès importants réalisés ces dernières années en matière de la protection des aires protégées au Congo.

« Depuis 2008, la courbe de braconnage et de dégradation de la zone protégée est en train de descendre parce que nous faisons un travail de fond au niveau des sites où se trouvent les éléphants, des gorilles et autres espèces protégées », nous confiait Evral Galin Missengue en marge du forum des projets organisé en mi-mai à Brazzaville.

L’Ong WCS, la Fondation Nouabalé-Ndoki et le partenaire de l’UE ont promis d’autres initiatives pour valoriser ce secteur. D’après les chercheurs de WCS, le parc est remarquable par la confiance que montrent la plupart des espèces animales à l’égard de l’homme. De nombreuses générations de grands mammifères n’ont jamais vu un chasseur humain et ces animaux montrent un comportement naïf lorsqu’ils rencontrent des hommes.

La même méthode est adoptée pour la gestion du Lac-Télé, afin d’assurer des stocks de poissons et la conservation du lac.  

 

Fiacre Kombo

Légendes et crédits photo : 

Une vue du parc Nouabalé-Ndoki

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