Exploitation minière artisanale : la transparence et le partage des informations pour assurer la paix et la cohésion sociales

Dans la réflexion lancée le 4 septembre, le coordonateur national de Publiez ce que vous payez (PWYP/RDC), Jean-Claude Katende a voulu relevé la place de la transparence dans l’exploitation minière artisanale et les conflits sociaux. Il a conseillé des mécanismes qui réduiront l’opacité qui caractérise ce secteur et à limiter les conflits sociaux pouvant naître entre les exploitants artisanaux et les autorités politiques et ou les sociétés minières.

Dans cet exercice, le coordonateur national de PWYP a noté que l’exploitation minière artisanale est un secteur qui ne crée pas d’emplois durables et n’enrichit pas la majorité des exploitants artisanaux qui y travaillent. Mais, il est, par contre, marqué par plusieurs conflits sociaux découlant de l’absence de transparence dans la prise des décisions qui affectent positivement ou négativement les activités des exploitants artisanaux. « Ces conflits sociaux aboutissent par moment à des violations des droits fondamentaux des exploitants artisanaux et ou des communautés locales », a-t-il appuyé.

À en croire Jean-Claude Katende, la transparence exige que les exploitants  artisanaux soient consultés et que toutes les décisions prises en rapport avec ce secteur leur soient communiquées avant leur mise en œuvre. « Malheureusement, les lois minières de beaucoup de pays n’instituent pas  le principe d’information et de participation des exploitants artisanaux au processus de prise des décisions qui affectent leurs activités », a regretté le coordonateur national de PWYP. Pour Jean-Claude Katende, ce déficit est à la base de beaucoup de conflits sociaux qui opposent les exploitants artisanaux aux autorités politiques, militaires,  de la police ou aux sociétés minières.