Développement agricole : des députés saluent la production de la ceinture maraîchère de NsounguiLundi 13 Novembre 2017 - 18:45 Des membres de la commission économie et finances de l'Assemblée nationale ont visité, le 13 novembre, le site maraîcher de Mayanga à Madibou, dans le 8e arrondissement de Brazzaville.
La visite a permis aux élus du peuple de se faire une idée des travaux d’aménagement du site, réalisés par le Projet de développement agricole et de réhabilitation des pistes rurales (Pdarp), cofinancé par le gouvernement et la Banque mondiale. D’une superficie de 6,6 hectares, le site de Nsoungui, acquis par l’Etat, avait été affecté en 2015, à 100 maraîchers, comptant parmi les 3000 déguerpis sur les ceintures maraîchères ayant fait l’objet d’utilité publique. Ils sont au total 59 femmes et 41 hommes sur ce site. Ainsi, pour leur permettre de travailler dans des conditions optimales, le Pdarp avait dégagé plus de 475 millions de francs CFA pour la construction des infrastructures. Sur le site proprement dit, les travaux exécutés ont consisté, entre autres, à la construction de cinq châteaux d’eau pour l’arrosage des cultures; à l’acquisition de 5 motopompes, des tuyaux d’arrosage ainsi que des intrants agricoles. Il faut ajouter à cela l’aménagement du système d’irrigation, notamment le raccordement des tuyaux à pression des citernes ainsi que le placement des vannes et accessoires dans les parcelles maraîchères. « Nous sommes entrés dans une conjoncture très difficile. Le chef de l’Etat a demandé à ce qu’on investisse méthodiquement. Nous avons donc voulu légiférer par la preuve. Il était utile que nous touchions la vérité du doigt afin de voir ce que les maraîchers ont réalisé avec les financements du Pdarp. C’est un exemple à étendre sur l’ensemble du pays », a dit le député Venance Mogna. Les maraîchers confrontés à quelques difficultés particulières Profitant de la présence des élus du peuple, les maraîchers ont souligné des difficultés auxquelles ils sont confrontés, notamment le ravage et la destruction de leurs plantations par les hippopotames, le site étant situé au bord de la rivière du Djoué. « Nous avons des collègues qui sont rentrés malheureux, après avoir été surpris par les hippopotames qui ont ravagé toutes les cultures. Ces espèces étant protégées, nous ne pouvons rien faire. Nous demandons à l’Etat de nous régler cette question », a lancé le coordonnateur du collectif des groupements de ce site, Dominique Nkodia. Ces derniers ont aussi relevé les difficultés d’accès au site, le manque d’eau potable mais aussi d'un pont sur le Djoué, devant leur permettre d’écouler la production vers les marchés de PK Mfilou. Les maraîchers de ce site produisent quotidiennement plusieurs tonnes de légumes et produits maraîchers. Rappelons que le coordonnateur du Pdarp, Isidore Ondoki, et son équipe technique ont accompagné la délégation des parlementaires sur ce site. Firmin Oyé Légendes et crédits photo :1-Une vue des députés visitant la ceinture maraichère (photo adiac)
2-Un jardin de petits pois (photo adiac) Notification:Non |