Coopération Congo-Union européenne : le comité de pilotage du Pareda dresse son bilan à mi-parcours

Jeudi 6 Mars 2014 - 17:21

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Les membres du comité de pilotage du Projet d’action pour le renforcement de l’État de droit et des associations (Pareda) se sont réunis en session ordinaire, le mercredi 5 mars, dans les locaux du ministère de la Justice et des Droits humains, en vue de dresser le bilan des activités réalisées selon la feuille de route du projet

En effet, le Pareda est un projet initié par le gouvernement congolais en partenariat avec l’Union européenne (UE). Il a pour mission d’appuyer l’État congolais à la modernisation du secteur de la justice et des droits humains, et résulte d’une convention signée en juin 2010 entre les deux parties. Ainsi, pour assurer son meilleur suivi et évaluer ses avancées, un comité de pilotage a été institué qui devrait se réunir chaque trimestre. C'est ce qui justifie le mobile principal de ces retrouvailles qui interviennent, selon les organisateurs, six mois après une expertise réalisée par les membres du comité de pilotage.

La rencontre a également permis aux participants de constater l’état des lieux du projet, notamment au plan de son évolution, jugée positive par les animateurs. « La rencontre de ce jour nous offre une occasion propice de mesurer la distance parcourue et les résultats obtenus. Plus précisément, en ce qui concerne les activités réalisées pour la modernisation de notre justice », a déclaré à l'issue de la réunion, le directeur de cabinet du ministre de la Justice et des Droits humains.

Étayant la liste des réalisations permettant de mesurer l’évolution positive du projet depuis son étape de lancement, le directeur de cabinet du ministre a souligné que certaines activités avaient été réalisées. Elles se résument aux travaux de réhabilitation partielle des maisons d’arrêt de Brazzaville, Pointe-Noire et de Dolisie et de la prison du commissariat central de Pointe-Noire, sans oublier les activités réalisées par les ONG bénéficiaires du projet Pareda pour l’acquisition des chaines pénales et civiles. « Le Pareda dont la mission première est d’aider le gouvernement dans le renforcement de l’État de droit, constitue un instrument important pour la réalisation de sa politique », a ajouté le directeur de cabinet avant de signifier que, parmi les activités qui restent à mener, se trouve l’organisation en 2014 des états généraux de la justice. 

Appréciant pour sa part le projet, le chef de la délégation de l’UE au Congo, Matteo Sirtori, a reconnu adhérer à l’ambition du gouvernement de doter le pays d’une justice humaine et efficace. Une ambition qui s’appuie sur le principe selon lequel, la justice serait un levier essentiel de l’État de droit et du développement humain. « L’accord sur le projet Pareda visait trois composantes à savoir, l’amélioration du fonctionnement de la justice pour une meilleure qualité des services dans les cours et tribunaux, un appui du secteur pénitentiaire et celui de la société civile dans le domaine des droits de l’homme », a-t-il précisé.                 

Clôturant les travaux qui ont duré toute une journée, le représentant de l’ordonnateur principal du Fonds européen pour le développement, Elenga Ekobo, a reconnu que, même si ce projet a eu du retard dans sa mise en œuvre, plusieurs activités se réalisent aujourd’hui. « Beaucoup reste encore à faire », a-t-il prévenu.             

 

 

                          

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