Centre hospitalier et universitaire/Brazzaville : la nutrition des malades, une préoccupation de la direction

La phase expérimentale qui a commencé cette semaine concerne les trois services de Pédiatrie, notamment : les Grands enfants, les Nourrissons et les Urgences pédiatriques (soins intensifs pédiatriques). Cette nouvelle initiative de la direction générale du CHU soulage tant soi peu les parents et les agents. « Nous sommes arrivés hier, c’est une surprise pour moi, car mon enfant n’avait pas quelque chose à manger ce matin, il me demandait déjà à manger. Curieusement j’ai vu le petit déjeuner venir. J’encourage vraiment le CHU, J’apprécie positivement ce geste qui est le tout premier pour moi. Mon souhait est que ce geste puisse être pérenne », s’est réjouie Philomène, mère d’une fillette de deux ans.

Selon Hortense Nkombo, l’une des surveillantes au service des Soins intensifs pédiatriques, le menu composé du lait, du fromage, du beurre et du pain, est assez enrichi. « Les enfants sont nourris chaque jour et cela fait la joie tant des parents que des agents parce qu’il y a des enfants démunis qui arrivent et qui n’ont rien à manger. Après les soins, quand l’enfant sort du comma par exemple, il a envie de manger. Mais les parents n’ont parfois rien. C’est important qu’il ait un petit déjeuner le matin pour nourrir les enfants parce qu’il y a des moments où nous nous sacrifions en retroussant nos poches pour les alimenter. Mais le CHU a pensé à cela, c’est une satisfaction tant du personnel que des usagers », a-t-elle commenté.

Elle a, par ailleurs, assuré que toutes les conditions étaient respectées pour une alimentation de qualité car le service des Soins intensifs qui dispose de médecins, d'infirmiers et d'une diététicienne, est régi par des règles. Tout menu est, a-t-elle rappelé, vu par l’ensemble du personnel avant d’être présenté aux enfants. « Nous savons que la contamination est possible à l’hôpital et pour l’éviter, nous utilisons de l’eau chaude et toutes les dispositions sont prises pour que la sécurité des enfants soit assurée », a ajouté Hortense Nkombo.

S’agissant de la pérennisation du geste, la surveillante qui est à sa dixième année au niveau du service des Soins intensifs, pense que la volonté étant manifeste, l’opération va se poursuivre.